Éléonore Didier a été danseuse interprète avec Bob Wilson, Carlota Ikeda, Pierre Droulers.
En 2005, le solo Solides,Lisboa marque une étape dans l’élaboration de son langage chorégraphique et en particulier dans son intérêt pour l’immobilité et place son travail à la lisière des champs chorégraphique et plastique. Et lui fera aussi rencontrer le yoga qu’aujourd’hui elle enseigne.
Elle travaille régulièrement sur des soli « accompagnés », y puisant des manières de se définir les uns par rapport aux autres : Femme/homme dans Solides,Lisboa ; artiste/spectateur dans Paris,Possible ; corps/objet dans laiSSeRVenIR ; nature/culture dans Le modèle…
De 2011 et 2014 ses travaux porteront sur des images ancrées dans l’inconscient collectif qui façonnent nos représentations du corps (Le modèle ; ON EXPRESSION ; Moi, mes copines, à l’instant où ça s’arrête). Artiste protéiforme, investigatrice, c’est en tant que spectateur qu’Éléonore a d’abord fait la rencontre du spectacle vivant.
Je suis occupée à ne rien faire, ça engage différents processus
Plutôt que de travailler le corps que j’ai, je tente d’explorer le corps que je suis. Il s’agit de développer une façon d’être là, présente au soi et aux autres. D’ailleurs, si Colaboratoire continental (performance présentée les 3, 10, 24 lors de [frasq] 2015) est une pièce, c’est aussi une façon d’être présente.