Sam 11 oct | 17h > 22h30
Maeva Croissant
Quand je t’ai rencontré, j’ai commencé à courir
PERFORMANCE / LECTURE
Même si elle incarne une réalité abstraite, Maeva Croissant est bel est bien un médium tangible. Elle explore ici les dimensions performatives et la nature du lien social engendré par les réseaux sociaux. Entre projections sur écran et présence physique, les mots s’entremêlent, se croisent, se visionnent sur les murs. Ils jouent à se lire sur la peau, sur des papiers, sur la machine-ordinateur et se transforment en une course tactile et palpable entre écoutes, lectures et actes. Pour l’artiste, c’est la question du regard de l’Autre derrière l’écran qui l’intrigue. Comment « faire corps » avec (c)ses compléments, comment « faire corps » avec cette technologie « mécanique ».
«Dans l’attente de quelque chose. Derrière cette attente, il y a l’espérance. Seuls, nous cherchons l’accord de l’Autre. Mes muscles sont fatigués, mais il faut que je coure.» Maeva Croissant
Biographie
Née à Nîmes le 2 février 1992, je suis rentrée à l’école d’art d’Avignon il y a de cela 3 ans. Au cours de ces trois années, je me suis très vite rendue compte que la performance était la manière d’expression qui parlait le plus pour moi. J’ai très vite eu besoin de faire et d’agir en actes. Être présent physiquement, tenter de partager. Besoin de faire en corps. J’ai fait plusieurs performances à l’École d’Art et j’ai eu la chance en octobre 2013 et février 2014, de performer au Générateur à Paris dans le cadre des Salons de FRASQ ainsi qu’au Centre de Développement Chorégraphique à Avignon pour la pré-ouverture du festival Les Hivernales. À la suite de cette performance, je fus contacté dans le but de participer à la soirée Les Lectroniques au Lavoir Public à Lyon afin d’y performer en mars 2014. Peu de temps après, je fis un stage au côté de l’artiste Annie Abrahams qui fut riche en tout points. Nous travaillons ensembles sur une performance qu’elle devait réaliser au théâtre Les Ateliers à Lyon pour un festival dédiée à la présentation d’œuvres numériques et novatrices d’artistes féminines. Elle me proposa par la suite de l’assister dans ce travail, pour la performance « Faîtes quelque chose » dans le cadre du Ladybug. En juin, j’obtiens mon DNAP et fus acceptée pour un voyage d’étude en Erasmus dans l’enceinte de L’école Nationale Supérieur des Arts Visuels de La Cambre à Bruxelles, où j’y suis depuis mi-septembre un cursus option sculpture et performance et ce jusqu’en Janvier 2015.