dans le cadre du
Bal rêvé deux mille quatorze
Dim 26 oct | 14h > minuit
Mélanie Martinez Llense
Le Bal bal
PERFORMANCE
Libérer le corps de la norme. L’émanciper d’une réalité imposée. Mélanie Martinez Llense s’interresse au rituel dionysiaque de la fête : ce moment précis où une communauté se donne une représentation d’elle-même à elle-même. Avec Le Bal Bal s’affrontent hommes et femmes. Leur d(tr)anse devient de plus en plus intense, menant à un combat où chacun déchire les vêtements de l’autre. De ces corps en duel se crée ainsi des combinaisons, des agencements, des identités hybrides et trans-genre : corps d’animaux, corps mythologiques, corps tragiques, corps pornographiques, corps de l’histoire, à 2, à 3, ou à 4 etc…
Production : Cie Play. Soutiens : fond SACD, SPEDIDAM, Mains d’œuvres et Le Générateur. Résidence de création : Mains d’œuvres (201-2013-2014).
Collecte de vêtements pendant toute la rencontre FRASQ : Participez à la performance en déposant à l’accueil les vêtements à qui vous souhaitez rendre un dernier hommage !
Appel à participation – dans le cadre du Bal rêvé deux mille quatorze d’Alberto Sorbelli dimanche 26 octobre : Entrez dans Le Bal Bal de Mélanie Martinez Llense et venez rejouer un ancien rituel (l’hybristika) consistant à arracher les vêtements de son partenaire dans une danse combat, afin de se les échanger et de s’en vêtir. Pour participer, envoyez « Le Bal Bal » à contact(a)legenerateur.com.
Le Bal Rêvé deux mille quatorze
MÉLODRAME MIS EN SCÈNE PAR ALBERTO SORBELLI
Une fête? Une oeuvre? L’histoire de ce bal se déroule du matin au soir avec des personnages, des acteurs, des entrées, des sorties et de nombreux coups de théâtre. La fête va crescendo. Que vous soyez petits ou grands, venez avec votre enthousiasme et votre envie de faire la fête. Laissez-vous aller dans une expérience physique et collective où les mots ne sont plus nécessaires…
Le Générateur, après le succès du Bal Rêvé l’an passé, renouvelle sa confiance à Alberto Sorbelli. Entre Tragédie et Burlesque, entre Fête et Spectacle, Le Bal Rêvé est pour lui, une manière de penser l’art et la société, les relations qu’elles engendrent, non plus à partir de leur fixité, mais à partir du mouvement qu’elles génèrent. Le Bal Rêvé deux mille quatorze célèbre la convivialité. Subtil partage entre soi et les autres où se tissent, se dénouent et se télescopent des sensibilités. Une vraie bouffée de liberté en somme. Auteur rétif à toute étiquette s’il en est, Alberto Sorbelli oeuvre en ce sens et dans les règles de (son) art. Indiscipliné, il est. Voire un peu plus : mordant, agaçant, frondeur mais toujours généreux.
Tel un entracte dans nos vies, Le Bal Rêvé est la possibilité d’un présent « plus vivant », y émergent des fragments de vie, qui sont autant d’onomatopée du réel. Libérer la spontanéité d’une société en liberté surveillée, Alberto Sorbelli s’en charge nous plongeant dans un temps assigné à la quotidienneté qu’il transfigure. Une manière originale de nous surprendre, nous propulser hors de notre zone de confort.
De ce banquet populaire peut surgir l’imprévisible. Dans une fête, tout peut basculer !
Une production du Générateur.
Biographie
Mélanie Martinez Llense a été formé à l’E.R.A.C., En 2007, elle crée la compagnie PLAY et développe un travail où elle écrit, met en scène et joue dans ces pièces; ce qui l’intéresse étant la fabrique de la représentation et le côté performatif de l’acte : « je fais ce que je dis ». Ces projets mêlent performance, théâtre, musique, art plastique, vidéos et naissent de questions qui l’obsèdent. Questions qui sont autant de territoires d’expérimentations et de collaborations avec différents partenaires de jeu: le collectif QQQOC en 2010-11 (à la Générale, la F.I.A.C, Paris-Photo etc..), la série les Martine 2007-2009 (collaboration Johanna Korthals Altes) résidences et représentations à : La Ferme du Buisson, le CENTQUATRE, Mains d’Œuvres, la scène nationale du Volcan au Havre, la scène nationale de Dieppe, le C.D.N de Caen. Actuellement, elle est en résidence longue de création à Mains d’œuvres pour sa pièce « la Fête » dont elle vient d’achever les premières représentations en Juin 2014 et pour laquelle elle a obtenu le soutien de la SACD.